Au Pays Basque, une femme enceinte de 23 ans retrouvée morte, ligotée et les yeux bandés.

C’est drôle, cruel, un comportement à l’ancienne. Comment peut-on réserver un tel sort à une femme enceinte ? Qu’a-t-elle fait du mal ? Et ce présumé assassiné, si cette piste a été confirmée par les enquêteurs ou la police naturellement, à quelle fin a-t-il agit de cette façon cynique et inhumaine ? Dans sa publication du jeudi 14 juillet 2017, l’Agence Belga rapporte qu’une femme de 23 ans enceinte de huit mois a été retrouvée morte, ligotée et les yeux bandés, à Ustaritz, non loin de Bayonne, dans le sud-ouest de la France, a indiqué jeudi le procureur de Bayonne, évoquant un « acte criminel particulièrement violent ».Selon le reporter de l’Agence Belga, aucune trace d'effraction ou « vitre brisée » n'a été retrouvée sur les lieux du crime, a-t-il ajouté, soulignant « qu'aucune piste n'est privilégiée » à ce stade des investigations. Une enquête de flagrance a été ouverte sur cet « acte criminel particulièrement violent sur une personne vulnérable », car à un stade avancé de sa grossesse, a-t-il précisé.
La jeune femme, originaire de Béziers, était élève infirmière à Bordeaux et avait décidé de venir à Ustaritz pour y passer les dernières semaines de sa grossesse avec sa mère. Son compagnon, intermittent du spectacle et par ailleurs étudiant en sophrologie à Bordeaux, ne résidait pas avec elle à Ustaritz. Choqué, il avait été pris en charge par les urgences après la découverte du crime. Il soutient son information en disant qu’une autopsie doit préciser l'heure et les causes de la mort de la jeune femme, mais les premières constatations font état de « traumatismes violents et répétés, à la face principalement, combinés peut-être avec un éventuel processus d'asphyxie lié au bâillon qu'elle avait dans la bouche », a déclaré le procureur. D’après le reporter de l’Agence Belga qui termine son article, les secours ont été prévenus mercredi 13 septembre 2017 soir par le compagnon de la victime, qui l'a découverte dans l'appartement qu'elle occupait à Ustaritz, dans la propriété de sa mère, absente au moment des faits, a indiqué le procureur Samuel Vuelta-Simon lors d'une conférence de presse.« Le corps se trouvait sur le lit de la chambre à coucher, les poignets et les chevilles ligotés, les yeux bandés, et bâillonnée avec des torchons », a-t-il expliqué.
La Rédaction